Le temps passe à une vitesse folle, les livres s’accumulent et se laissent oublier… Déjà onze ans que j’ai lu le premier volet de ce triptyque, rapidement suivi du second. Et puis, plus rien. Il est vrai que le plaisir s’était un peu émoussé, et que le troisième pouvait se faire un peu désirer.
Dix années plus tard, j’avais envie de terminer l’histoire tragique du Moyen-Orient, drame permanent, en vérité !
Cette fois, Gilbert Sinoué nous y entraine à la suite du 11 septembre. Israël, Egypte, Irak, Gaza, le périmètre est large ; alors forcément, le récit ne pouvait qu’être dilué. Pire, avec le recul, il semble presque obsolète, tant le sable a volé dans le désert depuis tout ce temps.
Alors que reste-t-il de cette lecture agréable, mais sans plus ? Un sentiment mitigé, un goût d’inachevé. Mes attentes ont également évolué depuis. Les sauts incessants de personnages, de lieux et de situations ne me conviennent plus tant. Il m’a semblé que l’auteur aurait pu creuser davantage ses personnages et surtout sa trame narrative. En outre il reste beaucoup trop évasif en ce qui concerne les répercutions mondiales qu’ont eu ces évènements ; c’était à mon sens dans ce sens là que l’auteur aurait pu se démarquer.
Les cinq quartiers de la lune de Gilbert Sinoué, chez Flammarion (Février 2016,400 pages) et j’ai lu (Mars 2017, 410 pages)
Son père était un Égyptien melkite, c’est-à-dire un Chrétien d’Orient de rite grec catholique.
Après des études chez les Jésuites, il vient à Paris pour suivre une formation de professeur de guitare classique à l'École normale de musique de Paris-Alfred Cortot. Puis Gilbert Sinoué écrit plusieurs romans historiques, dont Inch’Allah le triptyque composé par Le souffle du jasmin, Le cri des pierres, et les cinq quartiers de la lune.
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