C’est un paradoxe, alors que je la trouvant trop flegmatique et parfois un peu ″cul-serré ‶ je suis assez peu réceptive à la littérature anglaise, je recherche toujours Le livre qui va tout changer.
Ce ne sera pas avec Vita Sackville-West que j’y parviendrai ; dommage.
Nous sommes à la fin de la seconde guerre mondiale, Roger Liddiard, le narrateur, romancier de son état tombe amoureux d’une belle demeure de la campagne anglaise. Il l’acquiert et s’y installe afin de se consacrer à l’écriture. Il fait la connaissance des voisins, et notamment le révérend et sa charmante fille dont il va tomber amoureux.
On retrouve le révérend mort. Roger mène l’enquête….
Je me suis dit : chic ! un polar à l’anglaise…. Et je m’y suis un peu ennuyée, avec la ferme impression de faire du surplace et d’être devant des personnages s’écoutant parler. Très british, me direz-vous !
Bref, l’affaire n’a pas été très concluante ; mais c’est promis, j’essaierai à nouveau du côté des anglais….
Le diable à Westease de Vita Sackville-West, aux éditions Autrement (2014,210 pages), et au livre de poche (2015,240 pages)
Victoria Mary Sackville-West, Lady Nicolson,(1892-1962) plus connue sous le nom de Vita Sackville-West, est une poétesse, romancière, essayiste, biographe, traductrice et jardinière anglaise.
Elle est la fille unique de Lionel Edward Sackville-West, 3e baron de Sackville, et de son épouse - et cousine germaine - Victoria, qui fut intime d'hommes illustres. Étant une femme, la loi anglaise l'empêche d'hériter à la mort de son père en 1928 de l'immense château élisabéthain et des domaines de Knole House, ce qui affecte le reste de sa vie.
En 1913, elle épouse Harold Nicolson (1886-1968), diplomate de 1909 à 1929, puis journaliste, membre du Parlement, auteur de biographies et de romans. Elle forme avec lui un des couples les plus hétérodoxes et les plus célèbres d'Angleterre. Le couple a deux enfants, Benedict Nicolson (1914-1978), historien de l'art, et Nigel Nicolson (1917-2004), politicien et écrivain.
Elle entretient une liaison passionnée avec Violet Tréfusis (1894-1972), fille de la courtisane Alice Keppel, qui était la maîtresse officielle du roi Édouard VII. Le roman "Ceux des îles" ("Challenge", 1923) témoigne de cette histoire.
L'aventure pour laquelle on se souvient le plus de Sackville-West est avec la grande romancière Virginia Woolf à la fin des années 1920. Virginia lui dédie "Orlando" (1928). Elle devient son éditeur à la Hogarth Press en 1924.
En 1931, Vita Sackville-West s'engage dans une liaison avec la journaliste Evelyn Irons. Elle fréquente aussi Mary Garman et d'autres femmes.
"Au temps du roi Édouard" ("The Edwardians", 1930) et "Toute passion abolie" ("All Passion Spent", 1931) sont sans doute ses romans les plus connus de nos jours.
En tant que poète Vita Sackville-West est deux fois lauréate du Prix Hawthornden (en 1927 et en 1933), cas unique dans l'histoire de ce prix littéraire. En 1947, elle tient une chronique hebdomadaire dans "The Observer", intitulée In Your Garden. En 1948, elle devint membre fondateur du comité des jardins du National Trust.
Oh tu trouveras surement....elle est si variee...
RépondreSupprimerau moins il n'allongera pas ma paL!
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