lundi 15 août 2022

Sur quoi repose le monde

 


Aimer quelqu’un ou aimer un lieu, c’est accepter d’être moralement responsable de son bien-être. ″

″Nous devons devenir les gardiens des lieux que nous habitons. 

La place de l’homme dans son environnement, ce qui relie l’humain à un lieu particulier…Kathleen Dean Moore se pose, nous pose un tas de question dans ce recueil de récits plus ou moins courts.

Elle nous porte dans trois endroits qu’elle, et sa famille aiment particulièrement : Une île au confort spartiate au large de l’Alaska, une petite île au milieu d’une rivière urbaine de l’Oregon, et une île côtière, au large de l’Oregon.

Ce qui frappe avant tout c’est la profonde affection qu’elle éprouve pour ces lieux sauvages, peu fréquentés, peu accessibles, dépourvus du confort moderne et qui sont pour elle un havre de paix indispensable à son équilibre personnel et familial et qui lui sert également de terrain grandeur nature pour son travail d’enseignante universitaire et qui nourrit sa pensée philosophique.

Chaque récit est le fruit d’une expérience de séjour dans ces lieux minutieusement décrits, expliqués, chaque fois mis en relation avec son expérience familiale ou professionnelle. Sous des aspects simples et accessible, se cachent des textes profonds, poétiques ; engagés mais sans moralisme.

Un ouvrage apaisant, plein de sagesse et d’empathie, riche et sensible. Un ouvrage qui invite à pagayer dans les rivières, ou à contempler le paysage, tout simplement !

Sur quoi repose le monde de Kathleen Dean Moore, traduit de l’américain par Josette Chicheportiche, aux éditions Gallmeister (Juin 2021, 300 pages)

Kathleen Dean Moore est écrivain, philosophe et naturaliste. Elle a passé son enfance dans l’Ohio et enseigne aujourd’hui la philosophie à l’université de l’Oregon, où elle donne des cours sur l'éthique environnementaliste et la philosophie de la nature.

Activement engagée dans la défense de la nature sauvage, elle est l'auteur de nombreux essais et récits encore non traduits en français, notamment Riverwalking (1996) et The Pine Island Paradox (2004), unanimement salués par la critique et le public américains. Ses récentes publications portent sur le changement climatique.


 

Ouvrage qui représente L'état del'Oregon ( lieu de vie de l'auteur ), en dehors du thème du mois d’août  " Hors USA " du challenge 1 année avec les éditions Gallmeister .


Lecture autour du mot Monde chez Azylis .

1 commentaire:

  1. ayant beaucoup aimé son premier livre traduit j'ai acheté celui là et comme tu le dit c'est un moment de lecture apaisante sans pour autant oublié les problèmes de l'homme et de son environnement une femme que j'aurai aimé avoir pour prof !!!

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