Ce livre a eu son succès (et quelques détracteurs également) à sa parution, au point d’y décrocher le prix du Roman Fnac, dont j’étais jurée cette année-là. Reçu en SP, je n’avais jamais osé l’aborder craignant la déception….
Ce livre a eu son succès (et quelques détracteurs également) à sa parution, au point d’y décrocher le prix du Roman Fnac, dont j’étais jurée cette année-là. Reçu en SP, je n’avais jamais osé l’aborder craignant la déception….
Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, c’est en dehors de toute pression, rien que pour le plaisir et la curiosité que je me suis enfin décidée.
Benjamin Wood campe son premier roman au cœur de Kings Collège où Oscar, aide-soignant passionné par son travail est attiré par les notes envoutante d’Eden l’organiste. Mais c’est surtout de sa sœur qu’il va tomber amoureux, puis dans les rets d’Eden manipulateur et narcissique puissant. Eden use sur son entourage de soi-disant pouvoirs qui vont pousser cette histoire dans un univers anxiogène, fantastique, à la limite de la folie et du surnaturel.
Si j’ai parfois un peu flotté au cours de ma lecture, j’en ai beaucoup apprécié le parti pris narratif, et romanesque. Le propos est ambitieux, même si les personnages ne sont pas toujours creusés comme on l’aurait voulu. L’auteur est parvenu à m’intriguer jusqu’aux dernières pages.
Et si in-fine ce n’est pas le coup de cœur, l’originalité de ce roman me laissera un bon souvenir ; sans doute parce qu’ai accepté d’une part de me laisser porter hors de ma zone de confort, et que je l’ai lu alors qu’on ne parle plus de ce livre ni de son auteur.
Le complexe d’Eden Bellwether de Benjamin Wood, traduit de l’anglais par Renaud Morin aux éditions Zulma (Septembre 2014, 500 pages) et en poche (2016, et 2020)
Benjamin Wood est un écrivain britannique né en 1981.Il a fait ses études à l'Université du Lancashire central et a reçu un MFA en création littéraire à l'Université de la Colombie-Britannique, au Canada.Son premier roman "Le complexe d'Eden Bellwether" ("The Bellwether Revivals", 2012) connait un grand succès et a été bien accueilli par la critique.Il a été récompensé par de nombreux prix en France, dont prix du roman Fnac 2014, et outre-Manche."L’Écliptique" ("The Ecliptic"), son deuxième roman, parait en 2015, suivi de "Sur la route, vers ailleurs" ("A Station on the Path to Somewhere Better") en 2018.Benjamin Wood est maître de conférences au King's College de Londres. Il vit avec sa femme et son fils à Surrey.
En juin, on lit anglais, et british....
@lemoisanglaisofficiel @lemoisbritish
Je note et je le feuillèterai.
RépondreSupprimerSyl.
j'en garde un souvenir assez vague, comme quoi, la mémoire fait son tri!
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