mercredi 14 juin 2023

Seul l'avenir le dira

Bienvenue dans la famille Barrington, et Clifton

D’un côté les Clifton, et plus particulièrement le petit Harry dont le père a disparu dans des circonstances bien étranges, et dont la maman survit grâce à sa pugnacité et son courage. Harry, est un enfant très doué sur le plan scolaire, et surtout très travailleur. Grâce à ces deux qualités, et l’acharnement de ses enseignants il parvient à obtenir une bourse pour poursuivre sa scolarité en établissement traditionnellement réservé aux familles aisées. C’est là qu’il va y rencontrer Giles Barrington, fils d’une famille ayant fait fortune dans la marine marchande.

Très tôt le lecteur devine que de lourds secrets de famille planent autour des deux familles. Il n’en serait rien si chacun des protagonistes restait dans son camp. Or, Harry se lit d’amitié avec Giles, et tombe amoureux d’Emma.

J’ai apprécié la construction de ce roman, parce que les points de vue se succèdent, les narrateurs également. Cela rend ce roman extrêmement vivant, et disons -le, addictif ! Les qualités narratives de l’auteur sont indéniables ; on ne voit pas le temps passer. Un peu de détente ne peut pas faire de mal !

Cela étant le propos manque souvent de profondeur, et ne lésinent pas sur les invraisemblances.

Cet opus est le premier d’une saga de sept épisodes. Souvent, plus on avance dans ces sagas, plus l’intérêt se dilue. Si j’ai pris du plaisir avec cet opus, j’en resterai là parce que je crains la facilité des épisodes suivants.

Seul l’avenir le dira de Jeffrey Archer, traduit de l’anglais par Georges-Michel Sarotte, aux éditions les escales (2012, 485 pages) et au livre de poche (2013, 550 pages).

Jeffrey Howard Archer, le baron Archer de Weston-super-Mare est un écrivain, romancier et nouvelliste, dramaturge et ancien homme politique britannique, né à Londres en 1940.

En 1951 il décroche une bourse d'étude au Wellington School de Somerset. Plus tard, il travaille comme professeur d'éducation physique au Dover College dans le Kent. De 1963 à 1966, il fait ses études au Brasenose College à l'Université d'Oxford, où il a été président du Oxford University Athletics Club, et commence une carrière en politique en tant que conseiller pour le Parti conservateur au Greater London Council (1967-1970). En 1969, à l'âge de 29 ans, Archer est élu député de la circonscription de Louth dans le Lincolnshire. En 1974, victime d'un stratagème d'investissement frauduleux impliquant une compagnie canadienne, il démissionne.

Ruiné et endetté, il écrit son premier livre, "La main dans le sac" ("Not a Penny More, Not a Penny Less", 1974), inspiré de ses mésaventures d'actionnaire floué, qui se vend dans le monde entier. Il sera suivi de bien d'autres best-sellers tels que "Seul contre tous" ("A Prisoner of Birth", 2008), prix Polar international de Cognac, "Le Sentier de la gloire" ("Paths of Glory", 2009), prix Relay du roman d'évasion 2010, ou encore la trilogie "Kane et Abel" (1979, 1982, 1986) et la série "Chronique des Clifton" ("Clifton Chronicles", 2011-2016).

Traduits dans le monde entier, ses livres se sont écoulés à plus de 270 millions d’exemplaires (en 2016) dans le monde et figurent régulièrement en tête des meilleures ventes dans différents domaines (fiction, nouvelles et non-fiction).

La carrière politique d'Archer s'est rétablie dans les années 1980. Il a été nommé vice-président du Parti conservateur par Margaret Thatcher en septembre 1985. Mais sa carrière est parsemée de plusieurs scandales et controverses. Elle prend fin quand, en 2001, il est reconnu coupable de parjure dans une de ces affaires (1987), condamné à quatre ans d'emprisonnement et emprisonné. Il a été libéré en 2003. En prison, il a écrit ses mémoires en trois volumes, "A Prison Diary" (2002-2004). Il est membre du Parlement britannique pour le Parti conservateur et devint pair à vie en 1992.

Jeffrey Archer a épousé Mary Weeden (1944), une scientifique spécialisée dans l'énergie solaire, en juillet 1966. Ils ont eu deux fils.

 


En juin, on lit anglais, et british.... 

@lemoisanglaisofficiel  @lemoisbritish

2 commentaires:

  1. au moins, il n'allongera pas ma liste d'envies !

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  2. Le fond de l'histoire est intéressant. Mais 7 tomes, ça fait long...
    Syl.

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