Cela faisait quelques années que je délaissais Sonja Delzongle ; d’une part parce que je ne voulais pas en terminer trop vite avec les aventures d’Hanah Baxter dont les trois premiers volets m’avaient tant plu. ; et puis un peu par lassitude aussi.
L’homme de la plaine du nord clôt ainsi un cycle consacré à Baxter, profileuse française installée à New-York. Baxter se pose beaucoup de question sur son couple qu’elle forme avec Karen, sur leur désir mutuel de parentalité ; son passé la tourmente également. Il se trouve que la mort de son ancien partenaire et mentor fini par la rattraper en quelque sorte, tant et si bien qu’elle est obligée de se rendre à la police pour s’expliquer.
Elle ne se doute pas de ce qui l’attend…
Parallèlement, nous suivons un tueur en série le jour, travestie la nuit ; entiché d’un rat, et bien décidé à finir le travail ; autrement dit s’occuper définitivement d’Hanah !
En outre, dans une vieille masure, habitée par une drôle de femme d’un côté affairée à s’occuper d’un frère handicapé, et de sa vieille, et hantée par une meute de chien féroces et sanguinaires.
Évidemment, tout finira par se rejoindre, non sans un certain nombre de rebondissements. Je ne sais pas si mes goûts changent, si ce quatrième volume est moins bon que les précédents, si je n’étais pas dans les meilleures conditions…Force est de constater que si je ne m’y suis pas ennuyée, et que j’ai trouvé l’ensemble assez addictif, je n’ai pas spécialement été emballée par cet opus excessif à tout point vue à mon goût ; comme si rien n'était assez gore et outrancier ; comme s’il fallait en rajouter encore et encore pour convaincre. Il y a des coïncidences trop faciles, des hasards trop flagrants.
Sans doute le volume de trop à mon sens, qui ne me donne pas très envie de poursuivre dans l’immédiat avec l’auteur.
L’homme de la plaine du nord de Sonja Delzongle aux éditions Denoël (Mars 2020, 400 pages) et Folio (Mars 2021,4450 pages)
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