lundi 12 août 2024

Challah la danse


De 1983 à 1998, nous suivrons quelques familles ouvrières en majorité originaires du Maghreb, venues s’installer dans un lotissement conçu et construit par l’employeur local, afin de fidéliser les employés et leur permettre une certaine émancipation ; financière, sociale, ou personnelle. Ce sera selon les vœux, ou possibilités de chacun.

Cet opus, étiqueté comme roman, est une juxtaposition de quarante-quatre chroniques, courtes et indépendantes les unes des autres formant ainsi une sorte de kaléidoscope, une évocation multi-focale d’une microsociété ouvrière où les générations se côtoient sans forcément se comprendre, ni s’accepter complètement.

Ce mode narratif n’est pas ce que je préfère. Passer d’un sujet à autre, d’un personnage à un autre dans une absence de continuité temporelle ne facilite pas ma lecture et compromet durablement ma concentration.

J’aurais sans aucun doute davantage apprécié sous un autre mode narratif. L’auteur a des qualités d’écriture indéniables, et mérite amplement de trouver son public. Hélas pour moi, je ne suis pas vraiment parvenue à entrer dans ce récit. J’aurais tant voulu l’apprécier.

Dommage !

Un grand merci à, l’éditeur et Babélio pour son opération masse critique.

Challah la danse de Dalya Daoud, aux éditions Le nouvel Attila (Août 2024,253 pages)

Dalya Daoud a été douze ans rédactrice en chef de Rue89 Lyon qu’elle a cofondé en 2012.

Avant cela, elle a été journaliste politique et culture.

Elle a suivi des études de lettres modernes, pendant lesquelles elle exerce nombre de métiers, avant de devenir cheffe de la rubrique musique à Lyon Figaro.

Elle vit toujours à Lyon.

Challah la danse est son premier roman.

 

 

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