dimanche 25 août 2024

L'épaisseur de l'aube

 

Ness et Roy ont tous deux quitté l’Écosse avec leur père suite à un drame dont on prendra connaissance que beaucoup plus tard dans le roman. Ils ont trouvé refuge à Genève, et son lac ; sans doute pour leur rappeler l’Écosse, ses lacs et sa nature sauvage. Roy a fait sa vie, comme on dit, tandis que Ness est resté seul. Kenneth, quant à lui sombre dans l’oubli. C’est Ness qui va tenter de le maintenir à flot en lui racontant es histoires, tout comme le faisait son frère ainé Roy lorsqu’ils étaient enfants.

A son tour Roy flanche, Ness le soutient du mieux qu’il peu à affronter les fantômes du passé.

La narration alterne les points de vue de Roy et Ness, pour se rejoindre dans un ultime chapitre.

J’ai apprécié l’écriture élégante et imagé de l’auteur. J’ai aimé l’évocation poétique des paysages écossais et suisses. J’ai été sensible à l’étroite relation entre les deux frères. En revanche, ce qui aurait dû être l’évocation du deuil et du manque a été, à mon sens bien entendu, noyé (surtout dans le dernier tiers du roman) dans un propos de plus en plus nébuleux, et de plus incompréhensible.  

L’épaisseur de l’aube de Nicolas Garma-Berman, aux éditions Belfond (Août 2024, 330 pages).

Nicolas Garma-Berman est né en 1981. Il a grandi à Paris, vécu en Italie et en Suisse, avant de s’installer à Marseille.

Après La Fille aux plumes de poussière (Belfond, 2022 ; Pocket, 2024), L'Épaisseur de l'aube est son deuxième roman.


 

 

1 commentaire:

  1. bien d'accord avec toi, un beau roman mais la fin est très mal ficelée

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