« La
vie retrouve des contours et des contraste. Elle n’est plus une masse informe
de jours amalgamés, mais une succession de moments tissés ensemble dans l’étoffe
du temps qui passe. Alors vivre et vite ! »
Yaël, tout juste la quarantaine, vient juste se
faire larguer par son compagnon, le père de Simon qui rentre à peine à l’école
maternelle. C’est sous la forme d’un journal, qu’elle va relater au jour le
jour, ou presque, son quotidien, nous livrer ses pensées, son obsession de la
quarantaine et surtout renaitre à une vie nouvelle.
C’est sur le monde d’une libre conversation, sans
arrangement formel, qu’est écrit se journal, dont les saisons intitulent les
grandes parties. Yaël vit au rythme des petits et grands malheurs, abordent
sans transitions choses graves et incidents sans conséquences. Tantôt lapidaires, ou construites, ses phrases collent
parfaitement à l’ambiance du moment.
Les quatre parties me font penser aux étapes du
deuil que Yaël est en train de vivre, et qu’elle va traverser en se redécouvrant,
en construisant de nouvelles amitiés, en réapprenant, et , en mettant en
lumière sa vocation littéraire.
Il ressort
beaucoup de naturel, d’authenticité, et de vérité. Ce roman se veut d’une
grande fluidité. Et sous l’apparente facilité, il regorge de mille et une subtilités
où chacune d’entre nous se retrouvera à un moment ou à un autre.
De la douleur des premiers jours, à la liberté
retrouvée …et si la quarantaine était pour Yaël une seconde naissance ?
Merci aux éditions
Albin-Michel qui m’ont spontanément
proposé de découvrir en avant-première cet ouvrage, me donnant ainsi l’occasion
de découvrir un auteur que je ne connaissais pas.
Les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel, Marianne Rubinstein
Albin-Michel (22 Aout 2012)
198 pages
4ème
de couverture :
« C’est quoi, pour toi la quarantaine ?» demande-t-elle
obstinément à ses amies. Elle pour qui le « milieu du chemin de vie »
a commencé par une rupture et la garde alternée de son petit garçon. Après l’effondrement,
vient pourtant le temps de la reconstruction, des amitiés fondatrices, des
amours éphémères, et d’une certaine douceur de vivre.
A
propos de l’auteur :
Maître de conférences en économie à Paris VII,
Marianne Rubinstein, née à Paris en 1966, poursuit parallèlement une carrière
littéraire prometteuse, entamée avec la publication de son essai-enquête sur
les enfants des orphelins juifs de la Shoah, Tout le monde n’a pas la chance
d’être orphelin (2002, Verticales, préface de Serge Klarsfeld), suivi de C’est
maintenant du passé, sur le même sujet. Son premier roman, En famille, paraît
en 2005, suivi en 2007 par le Journal de Yaël Koppman où elle met en scène son
double littéraire, que l’on retrouve dix ans plus tard dans Les arbres ne
montent pas jusqu’au ciel.
Pour le défi organisé par Opaline.
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je viens de noter un billet sur ce livre qui me laisse à moi aussi un beau sentiment de lecture naturelle!
RépondreSupprimerAprès lecture : bof
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