Je remercie les éditions Albin - Michel pour
l’envoi spontané, et en avant-première de cet ouvrage. Je n’avais jamais lu
Véronique Olmi ; selon les titres j’avais des retours plus ou moins
enthousiastes.
C’est l’histoire d’un amour aussi intense qu’éphémère
entre deux êtres qui qui à défaut de partager l’amour fou, partagerons un lourd
secret, la douleur d’une enfance malmenée et ballotée.
Si l’écriture est agréable, et indiscutablement
féminine ; si l’ouvrage se lit facilement, et est suffisamment assez prenant pour être lu d’une
traite, il n’en reste pas moins que je suis un peu frustrée à l’arrivée. Il
manque, mon goût, un peu de corps à cette histoire, et également à nos
personnages. J’ai l’impression d’une plume quelque peu bridée, trop retenue. Le
thème du secret familial revient régulièrement en littérature, aiguise toujours
ma curiosité ; mais, pour tenir la distance, pour que cela " me nourrisse, et me remplisse "
j’ai en contrepartie quelques exigences de fond, de forme. Autrement dit, j’ai
besoin d’un peu de consistance, que je n’ai pas trouvée ici. Tout cela m’a
semblé bien convenu, un peu trop lisse, sans surprise, rapide. Il a manqué une
force dramatique non seulement à l’écriture, mais aussi à l’histoire et son
contenu.
Peut-être un peu trop féminin à mon goût ?
Nous étions faits pour être heureux, Véronique Olmi
Albin-Michel (23Août 2012)
230 pages
4ème
de couverture :
«
C'est étrange comme il suffit d'un rien pour qu'une vie se désaccorde, que
notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa
valeur. »
Quand Suzanne vient dans la maison de Serge à
Montmartre, il ne la remarque pas. Elle accorde le piano de son fils. Elle est
mariée, lui aussi, et à 60 ans il a ce dont rêvent les hommes : un métier rentable,
une jeune femme parfaite, deux beaux enfants. Pourquoi soudain recherche-t-il
Suzanne qui n'est ni jeune, ni belle, et apparemment ordinaire ? Pourquoi
va-t-il lui confier un secret d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui a
changé le cours de sa vie ?
Pour évoquer la passion naissante, les vérités
enfouies et coupables, l'auteur de Bord
de mer, Le Premier amour et Cet
été-là, décline avec subtilité, en musique douce, juste et fatale, ces
moments clefs où les vies basculent et cherchent désespérément la note juste
A
propos de l’auteur :
Après avoir suivi des études d'art dramatique chez
Jean-Laurent Cochet, Véronique Olmi (née
à Nice en 1962) a été assistante à la mise en scène pour Gabriel Garran et
Jean-Louis Bourdon de 1990 à 1993. Auteure pour le théâtre, elle a également
publié, en 2001, chez Actes Sud, son premier roman, Bord de Mer qui a reçu le
Prix Alain-Fournier.
Elle a dirigé durant trois ans le comité de lecture
du Théâtre du Rond-Point.
A la demande de Laure Adler, elle a produit et animé
5 numéros d'une émission sur France-Culture "C'est entendu !".
Elle a signé pour le Figaro Madame un reportage :
"Les amazones de Tsahal".
En janvier 2012, le Festival "Le Paris des
femmes" au théâtre des Mathurins s'est déroulé sous sa direction artistique.
Pour le défi de la plume au féminin organisé par Opaline.
Pour en avoir fait un billet plutôt élogieux aujourd'hui, je comprends aussi ton point de vue. Après tout, il en faut pour tous les goûts.
RépondreSupprimerDe mon côté, l'an dernier, où l'année d'avant, j'avais plus qu'adoré "cet été là" de la même auteure. Même si un de ses romans en formant poche a intégré ma PAL depuis, nul doute que si j'en ai l'occasion, je lirais ce livre de la rentrée, tant je me suis sentie proche de cette plume !
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