Mes
lectures Jules Vernes datent des années collèges ; c’étaient les rares
classiques que je lisais avec plaisir, d’un bout à l’autre, sans sauter de
pages….
30
années plus tard, que reste-t-il de ce plaisir-là ? Comment me situer
maintenant avec une lecture d’adolescente ?
Si
j’ai retrouvé avec bonheur l’esprit d’aventure des ouvrages de Jules Verne, si
j’ai suivi avec grand intérêt l’épopée charbonnière écossaise, apprécié la dose
de légende et de surnaturel apporté par Jules Verne, il n’en reste pas moins
que je ne suis pas vraiment sentie à ma place dans cette lecture, percevant un
grand fossé m’empêchant une implication sincère comme j’ai pu la sentir
autrefois.
On
vieillit, les goûts changent, les attentes par rapport à un livre aussi. N’est-il
pas préférable de garder bien au fond de soi ses (bons) souvenirs anciens de
lectures, plutôt que de prendre le risque de les « abîmer » à vouloir
remettre le couvert ?
Les Indes noires,
Jules Verne
Le livre de
poche (1 ère publication 1877)
240 pages
4èmes de
couverture :
Dans
les houillères épuisées d'Aberfoyle en Ecosse, ne vivent plus que le vieux
contremaître Simon Ford, sa femme et son fils. L’ancien directeur, l'ingénieur
James Starr, reçoit chez lui à Edimbourg, dix ans après la fermeture des mines,
un message de Ford : « Si M. Starr veut se rendre demain aux houillères, fosse
Dochart, il lui sera fait une communication de nature à l'intéresser... »
Quelques heures plus tard, arrive une seconde lettre, non signée : « Inutile à
l'ingénieur de se déranger, la lettre de Ford étant maintenant sans objet. »
Follement intrigué, James Starr part aussitôt pour Aberfoyle. Au cours de la
visite des anciennes galeries, des tentatives de meurtre et des phénomènes
étranges se produisent. Cependant, Simon Ford a bel et bien découvert un
fabuleux filon ! Mais impossible de revenir ! On a rebouché l'entaille par où
Starr, Ford, sa femme et son fils s'étaient glissés ; ils sont enfermés dans la
mine ! Les Indes noires : une aventure captivante aux multiples péripéties,
comme seul Jules Verne sait les imaginer.
Illustrations
de l’édition originale Hetzel
Tout comme je n'ose relire Balzac qui a enchanté mon adolescence
RépondreSupprimerDifficile à dire... Je l'ai fait étudier à mes élèves, ils sont bien aimés. Ils ont aussi renommé le livre "les cochons d'Inde noirs".
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