samedi 8 décembre 2012

Les Indes noires

Mes lectures Jules Vernes datent des années collèges ; c’étaient les rares classiques que je lisais avec plaisir, d’un bout à l’autre, sans sauter de pages….

30 années plus tard, que reste-t-il de ce plaisir-là ? Comment me situer maintenant avec une lecture d’adolescente ?

Si j’ai retrouvé avec bonheur l’esprit d’aventure des ouvrages de Jules Verne, si j’ai suivi avec grand intérêt l’épopée charbonnière écossaise, apprécié la dose de légende et de surnaturel apporté par Jules Verne, il n’en reste pas moins que je ne suis pas vraiment sentie à ma place dans cette lecture, percevant un grand fossé m’empêchant une implication sincère comme j’ai pu la sentir autrefois.

On vieillit, les goûts changent, les attentes par rapport à un livre aussi. N’est-il pas préférable de garder bien au fond de soi ses (bons) souvenirs anciens de lectures, plutôt que de prendre le risque de les « abîmer » à vouloir remettre le couvert ? 

Les Indes noires, Jules Verne
Le livre de poche (1 ère publication 1877)
240 pages

4èmes de couverture :
Dans les houillères épuisées d'Aberfoyle en Ecosse, ne vivent plus que le vieux contremaître Simon Ford, sa femme et son fils. L’ancien directeur, l'ingénieur James Starr, reçoit chez lui à Edimbourg, dix ans après la fermeture des mines, un message de Ford : « Si M. Starr veut se rendre demain aux houillères, fosse Dochart, il lui sera fait une communication de nature à l'intéresser... » Quelques heures plus tard, arrive une seconde lettre, non signée : « Inutile à l'ingénieur de se déranger, la lettre de Ford étant maintenant sans objet. » Follement intrigué, James Starr part aussitôt pour Aberfoyle. Au cours de la visite des anciennes galeries, des tentatives de meurtre et des phénomènes étranges se produisent. Cependant, Simon Ford a bel et bien découvert un fabuleux filon ! Mais impossible de revenir ! On a rebouché l'entaille par où Starr, Ford, sa femme et son fils s'étaient glissés ; ils sont enfermés dans la mine ! Les Indes noires : une aventure captivante aux multiples péripéties, comme seul Jules Verne sait les imaginer.
Illustrations de l’édition originale Hetzel


 

2 commentaires:

  1. Tout comme je n'ose relire Balzac qui a enchanté mon adolescence

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  2. Difficile à dire... Je l'ai fait étudier à mes élèves, ils sont bien aimés. Ils ont aussi renommé le livre "les cochons d'Inde noirs".

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