Quand
on a follement aimé un livre, on attend fiévreusement le suivant… Après Rosa
Candida empreint de douceur et de sérénité, qui à l’époque, fut un coup de
cœur, je me réjouissais de lire le suivant, tout en craignant la douche islandaise !!!
Quelle
déconvenue que ce roman. Que d’eau !! Que de grisaille !! Que
d’ennui….bref, que de tout, que de rien, que de temps perdu pour un livre
simpliste, poussif. Il ne se passe rien, ou presque rien.
Cette
histoire de voyage initiatique de la narratrice en compagnie du fils de meilleur amie à travers l’Islande, me sera
restée au travers de la gorge, et m’aura laissée transie de froid, mouillée
jusqu’aux os, et l’esprit complètement lavé de tant de banalités. Tout dans ce
livre m’aura laissé laissé indifférente, et impatiente d’en finir. Pas même l’écriture,
non dénuée d’intérêt, ne réussira à compenser le reste
J’ai
pensé qu’une fois partis, nos deux personnages allaient se révéler, et me
réveiller….
J’ai
patienté, patienté encore un peu, beaucoup sombré sur les pages…. Puis me suis
autorisée quelques raccourcis… et suis arrivée à la fin complètement atone,
sans le moindre appétit pour les 50 pages de recettes de cuisine en guise de
conclusion. Courageuse, je fus, mais pas téméraire !!
L’embellie,
est un roman antérieur à Rosa Candida….l’espoir d’un meilleur ouvrage n’est
donc pas perdu…mais j’avoue ne pas avoir envie d’y revenir.
L’embellie, Audur Ava Olafsdottir
Zulma (Août
2012)
416 pages
4ème
de couverture :
C’est
la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une
équipée hivernale autour de l’Islande par la route côtière.
En
ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux au point de
noyer l’île sous les pluies et les crues, la narratrice, qui ne cesse de se
tourner elle-même en dérision, voit son mari la quitter sans préavis et sa
meilleure amie, Audur, lui demander de s’occuper, pour au moins une saison, de
son fils de cinq ans.
Pourtant
la chance sourit à l’amie d’Audur : elle gagne un chalet d’été et une petite
fortune au loto. À la suite de sa rupture, elle aurait préféré accomplir un
voyage consolateur à l’étranger mais, bonne nature, elle est incapable de
refuser quoi que ce soit à qui que ce soit, hommes ou femmes. Elle partira tout
de même, pour un tour de son île noire, avec Tumi, le fils d’Audur, étrange
petit bonhomme, presque sourd, mutique, et avec de grosses loupes en guise de
lunettes.
Roman
d’initiation s’il en fût, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette
relation de plus en plus cocasse, attentive, émouvante entre la voyageuse et
son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre
– on pourrait dire amoureuse – de prendre les fugaces, burlesques et parfois
dramatiques péripéties de la vie, sur fond de blessure originelle. Et l’on se
glisse dans l’Embellie avec une sorte d’exultation complice qui ne nous quitte
plus, longtemps après en avoir achevé la lecture.
Il
y a chez la grande romancière islandaise – dont on garde en mémoire le
merveilleux Rosa candida – un tel emportement rieur, une telle drôlerie des
situations comme des pensées qui s’y attachent, que l’on cède volontiers à son
humour fantasque, d’une justesse décapante mais sans cruauté, terriblement
magnanime. Vrai bain de jouvence littéraire, ses romans ressemblent à la vie.
A propos de
l’auteur :
Audur
Ava Ólafsdóttir est née en 1958 à Reykjavík. Après l’immense succès de Rosa
candida, elle nous offre l’Embellie, traduit pour la première fois en français.
Pour l'Islande dans le challenge repris par Lystig.
Roman de la 6ème sélection (retenu par
le jury de Févier)
je suis en train de le lire (audio) et contrairement à toi, j'aime bien ! (mais moins que Rosa Candida). Je ne m'ennuye pas en compagnie de ces deux-là.
RépondreSupprimerJe pense que le fait de devoir le lire pour un prix n'arrange pas les choses... J'ai déjà dû le raconter quinze fois sur les blogs, mais bon, je l'ai commencé une première fois, abandonné, puis ma fille me l'a acheté pour Noël, j'ai donc repris au début et finalement apprécié de retrouver le personnage principal et eu du plaisir à le lire jusqu'au bout. Question de timing, donc !
RépondreSupprimerquand un auteur plaît, on sort son livre antérieur : ce qui fut aussi le cas pour "les vaches de Staline" de Sofie Oksanen...
RépondreSupprimerUne déception pour moi aussi (cette fois on est d'accord :))
RépondreSupprimerJe suis du même avis que toi, Mimi ! J'ai préparé ma critique (mais pas encore mise en ligne), et j'ai écrit que j'ai eu l'impression d'être sous la pluie et dans la nuit pendant 350 pages !!! Très déçue, alors que j'avais adoré "Rosa Candida" !...
RépondreSupprimerUne grosse deception aussi...des heures d'ennui à attendre que cela décolle...mais non...Cette selection Roman Elle est très décevante.
RépondreSupprimerEt bien moi, j'ai vraiment aimé !
RépondreSupprimerDes avis très paratgés sur ce roman. J'ai moins apprécié que Rosa Candida, j'ai eu du mal à entrer dedans et le personnage a réussi grâce à son évolution À me faire adhérer à l'histoire. Et j'ai fini sur une impression très positive.
RépondreSupprimerMoi aussi, je me suis ennuyée, j'ai abrégé un peu, j'ai zappé les recettes de cuisine. Que d'ennui à cette lecture alors que j'avais tant aimé Rosa Candida...
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