samedi 1 juin 2013

La mort et la belle vie

J’aime le genre policier ; j’en ai toujours un sous le coude ; plutôt dans le genre qui dépote, qui embarque, avec des personnages qui  ont « une gueule » et « qui dénotent ». Mais un polar tranquille de temps en temps, je n’ai rien contre ; pourvu qu’il y ai autre chose : l’écriture, un cadre, une atmosphère, un style, etc. Tout cela à la fois ou un ou deux éléments…mais pourvu qu’il y ait un truc différent. En la matière, j’ai encore bien en tête les 3 ouvrages de William Tapply dont j’ai la nostalgie, tellement il y avait quelque chose dans ces polars- là…
A regarder la couverture, j’étais déjà à moitié partie pour l’aventure. Je savais ne pas trouver une action tonitruante, mais pensais fermement pouvoir m’enfoncer au cœur du Montana, et peut-être même avoir furieusement envie d’y rester.

Je reconnais volontiers à cet ouvrage la qualité d’être bien écrit. De là à y voir un côté poétique, c’est un peu exagéré à mon sens (Cela étant mon sens poétique est assez peu développé, je l’accorde).
Je n’ai pas particulièrement accroché au personnage de Barnes. Trop gentil sans doute, trop lisse, trop tranquille, trop ou pas assez…..un héros avec lequel je n’avais pas cœur de passer quelques heures de lecture !!! D’autant que le rythme de l’action est un peu trop calme, sans que cela soit compensé par cet autre chose que j’attendais en regardant la couverture …
On ajoute à cela une intrigue qui peine un peu.
La première partie m’a emballée, mais passées les 75 premières pages, j’ai soudain senti comme une grosse pesanteur me rendant la lecture pénible.


La mort et la belle vie, Richard Hugo
Albin Michel (1997)/ Editions 10-18 (1999)
272/270 pages

4ème de couverture :

Maître en écriture de Crumley, William Kittredge et James Welch, Richard Hugo, qui fut avant tout poète, est considéré comme le fondateur de l'école littéraire de Missoula dans le Montana. Avec cet unique roman, il a souhaité rendre hommage aux maîtres du genre - Hammett, Chandler et Macdonald - à sa façon, avec un personnage de flic au grand coeur, hors du commun lui aussi. Poète et policier, Barnes-la-tendresse a quitté la grande ville pour une bourgade du Montana ou il croit trouver la tranquillité et se livrer aux joies de la pêche ! C'est compter sans les tours et détours de la nature humaine. Et voici Barnes lancé dans l'enquête la plus trépidante et la plus dangereuse de sa carrière. Un grand détective à l'oeuvre bien sûr, mais aussi un très grand écrivain, qui rata d'un rien le Prix Pulitzer avec ce polar décidément pas comme les autres.
A propos de l’auteur :

Richard Hugo est né en 1923  à Seattle aux États-Unis. Maître en écriture de James Crumley, William Kittredge et James Welch, celui qui est aujourd'hui reconnu comme l'un des grands poètes américains contemporains, a longtemps enseigné à l'université du Montana, à Missoula. Il est l'auteur d'un roman intitulé La Mort et la belle vie, ainsi que de sa suite inachevée, The Saltese Falcon, publiée dans Si tu meurs à Milltown. Richard Hugo est mort en 1982.

 Pour le challenge de Liliba

 Pour le challenge de Calypso, lecture autour du mot mort.

 Pour  L'état de Washington, dans le cadre du challenge de Sofynet.


2 commentaires:

  1. J'aurais pu me laisser attirer par la couverture... je passerai mon chemin, alors!

    RépondreSupprimer
  2. Je passe mon tour pour celui-ci ... Hop, billet ajouté (dans les états). Bon week-end !

    RépondreSupprimer