Derrière
la colline, il y a… comment dire…je ne sais pas vraiment. Tout cela reste assez
flou pour moi. J’attendais beaucoup de ce roman ; et je ne suis jamais
parvenue à m’y glisser. De ces deux soldats britanniques, engagés volontaires
dans la Somme, et dont l’un d’eux est le narrateur, je me suis sentie
tristement lointaine.
Tristement,
car l’écriture de Xavier Hanotte est extrêmement soignée, précise. Mais sans doute
trop pour moi qui attendais un peu plus
de nerf, et de mouvement. Il y a vraisemblablement trop de poésie dans ce livre ;
et la poésie me laisse quasiment toujours sur le bas-côté.
Tristement
car je n’ai pas perçu l’horreur de la guerre comme je l’ai ressenti dans d’autres
ouvrages traitant du même sujet.
Je
suis peinée de ne pas rendre justice à un ouvrage qui ne manque pas de qualité,
et qui a ému Philippe Claudel qui en signe la préface.
Je
remercie les éditions Belfond qui m’ont permis de lire ce roman que je n’ai pas
été en mesure d’apprécier.
Derrière la colline, Xavier Hanotte
Belfond, Janvier 2014
(Première parution en 2000)
448 pages
4ème de
couverture :
Deux
soldats britanniques, engagés volontaires dans la sanglante guerre de 14-18,
vont faire ensemble l'apprentissage des tranchées. Mais cette Grande Guerre
est-elle bien la leur ? À travers le récit d'un des deux camarades, Derrière la
colline propose une formidable évocation du quotidien et de l'horreur des
temps. C'est aussi un roman poignant sur la destinée, l'identité, l'amour déçu
et l'amitié, qui nous rappelle que la Première Guerre mondiale n'en finit pas
de jeter sur notre siècle les ombres d'une folie toujours prête à ressurgir.
L'écriture de Xavier Hanotte y mêle harmonieusement souci du détail, échappées
poétiques, réalisme impitoyable et vertige onirique.
A propos de l’auteur :
Né
en 1960 en Belgique, Xavier Hanotte vit près de Bruxelles. Philologue et
germaniste, il a traduit quelques-uns des plus grands romanciers flamands et
néerlandais contemporains parmi lesquels, aux éditions Belfond, Hubert Lampo et
Marten't Hart, ainsi que le poète anglais Wilfried Owen (Le Castor Astral). Ses
romans, Manière noire (1995), De secrètes injustices (1998), Derrière la
colline (2000), Les Lieux communs (2002), Ours toujours (2005), Le Couteau de
Jenufa (2008), ainsi que son recueil de nouvelles L'Architecte du désastre
(2005), tous publiés chez Belfond, ont été unanimement salués par une critique
élogieuse.
Je comprends ton désarroi, surtout si philippe Claudel...
RépondreSupprimerOh, je le regrette pour toi aussi. J'ai vraiment beaucoup aimé. L'écriture est magnifique et le rendu de l'attente, longue, interminable puis de la boucherie, tellement bouleversant.
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