mardi 11 février 2014

Derrière la colline

Derrière la colline, il y a… comment dire…je ne sais pas vraiment. Tout cela reste assez flou pour moi. J’attendais beaucoup de ce roman ; et je ne suis jamais parvenue à m’y glisser. De ces deux soldats britanniques, engagés volontaires dans la Somme, et dont l’un d’eux est le narrateur, je me suis sentie tristement lointaine.

Tristement, car l’écriture de Xavier Hanotte est extrêmement soignée, précise. Mais sans doute trop pour moi  qui attendais un peu plus de nerf, et de mouvement. Il y a vraisemblablement trop de poésie dans ce livre ; et la poésie me laisse quasiment toujours sur le bas-côté.

Tristement car je n’ai pas perçu l’horreur de la guerre comme je l’ai ressenti dans d’autres ouvrages traitant du même sujet.

Je suis peinée de ne pas rendre justice à un ouvrage qui ne manque pas de qualité, et qui a ému Philippe Claudel qui en signe la préface.

Je remercie les éditions Belfond qui m’ont permis de lire ce roman que je n’ai pas été en mesure d’apprécier.

Derrière la colline, Xavier Hanotte
Belfond, Janvier 2014 (Première parution en 2000)
448 pages


4ème de couverture :

Deux soldats britanniques, engagés volontaires dans la sanglante guerre de 14-18, vont faire ensemble l'apprentissage des tranchées. Mais cette Grande Guerre est-elle bien la leur ? À travers le récit d'un des deux camarades, Derrière la colline propose une formidable évocation du quotidien et de l'horreur des temps. C'est aussi un roman poignant sur la destinée, l'identité, l'amour déçu et l'amitié, qui nous rappelle que la Première Guerre mondiale n'en finit pas de jeter sur notre siècle les ombres d'une folie toujours prête à ressurgir. L'écriture de Xavier Hanotte y mêle harmonieusement souci du détail, échappées poétiques, réalisme impitoyable et vertige onirique.

A propos de l’auteur :
Né en 1960 en Belgique, Xavier Hanotte vit près de Bruxelles. Philologue et germaniste, il a traduit quelques-uns des plus grands romanciers flamands et néerlandais contemporains parmi lesquels, aux éditions Belfond, Hubert Lampo et Marten't Hart, ainsi que le poète anglais Wilfried Owen (Le Castor Astral). Ses romans, Manière noire (1995), De secrètes injustices (1998), Derrière la colline (2000), Les Lieux communs (2002), Ours toujours (2005), Le Couteau de Jenufa (2008), ainsi que son recueil de nouvelles L'Architecte du désastre (2005), tous publiés chez Belfond, ont été unanimement salués par une critique élogieuse.


2 commentaires:

  1. Je comprends ton désarroi, surtout si philippe Claudel...

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  2. Oh, je le regrette pour toi aussi. J'ai vraiment beaucoup aimé. L'écriture est magnifique et le rendu de l'attente, longue, interminable puis de la boucherie, tellement bouleversant.

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