Parce
que l’on n’en saura jamais assez sur le sujet, quand même que l’on puisse
penser que tout a été dit.
L’approche
de cet ouvrage est un peu différente. Je veux dire par là, qu’il ne faut pas s’attendre
à y trouver des témoignages ; il y en a d’excellents, et, en cette année
de commémoration du 70ème anniversaire de la libération des camps j’aurai
l’occasion de présenter au moins un.
L’auteur
s’attache sur la géographie du massacre des juifs sur le continent européen. Comment,
sur un terrain antisémite bien ancré, s’est étendu l’œuvre d’anéantissement.
Comment d’une idéologie, s’est instaurée de manière centripète l’implacable
entreprise de mise à mort planifiée dans
les moindres détails, et dans un silence quasi général. Tout le monde savait,
mais le monde se taisait.
L’ouvrage
se veut synthétique, méthodique dans son agencement, et extrêmement bien
documenté. Le propos y est rigoureux.
Atlas de la Shoah,
Georges Bensoussan
Editions Autrement,
Avril 2014
95 pages
4ème de
couverture :
La
mise à mort des Juifs d'Europe, 1939-1945
En
une centaine de cartes et d'infographies, cet atlas inédit retrace l'histoire
de l'une des plus grandes tragédies du XXe siècle, la Shoah.
Les
racines intellectuelles du génocide : le rôle joué par la diffusion de
l'antisémitisme et du darwinisme racial en Europe au XIXe siècle.
A propos de l’auteur :
Georges
Bensoussan est un historien français né en 1952 au Maroc, d'où est originaire
sa famille. Spécialiste d'histoire juive européenne, ses travaux sont consacrés
à l'antisémitisme, à la Shoah, au sionisme et aux problèmes de la mémoire. Il
est rédacteur en chef de la Revue d'histoire de la Shoah et responsable
éditorial au Mémorial de la Shoah (Paris). Il essaie de placer la Shoah dans
l'histoire globale de l'Europe et de l'Occident en montrant qu'il s'agit d'un
aboutissement, et non d'une anomalie.
En
2002, il dirige, sous le pseudonyme d'Emmanuel Brenner, la rédaction d'un
ouvrage rassemblant les témoignages de quelques enseignants et chefs
d'établissement scolaire, Les territoires perdus de la République :
antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire. Le livre est repris par
Philippe de Villiers et quelques cercles communautaires juifs.
Il
a marqué son hostilité à l'introduction de l'enseignement de l'histoire de la
Shoah en école primaire
Il
est le lauréat 2008 du Prix Mémoire de la Shoah, attribué par la Fondation
Jacob Buchman, sous l'égide de la Fondation du judaïsme français.
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