Entre
Paris et Pondychéry, Fanny Saintenoy nous fait naviguer entre deux modes de
vie, et des personnages qui à priori n’ont pas grand-chose en commun…à priori…
Le
tout étant précédé d’un prologue un peu flou où ‘on assiste aux préparatifs d’un
mariage. On ne sait rien des personnages ; pas plus leur nom que ce qu’ils
sont et font dans la vie. C’est juste que l’on sent que les choses ne vont pas
forcément se dérouler favorablement.
La
fin est au contraire abrupte, expéditive, et dévoile tout ou presque.
Et
le milieu, me direz-vous ? Un déroulé assez terne et fade où les
personnages m’ont semblé plus qu’effleurés.
S’attaquer
aux secrets de familles en 110 pages peut faire sourire tant on sait que dans
le domaine, c’est dans la longueur que l’on peut installer des protagonistes,
les travailler, et construire un scénario. Ici ça n’est pas le cas. Si l’écriture
de Fanny Saintenoy est sensible, sa concision s’accommode assez mal pour ce
type d’histoire qui exploitée de la sorte fruste davantage le lecteur qu’il ne le comble.
Car,
effectivement, une fois la dernière page tournée, on reste sur sa faim devant
le peu de consistance de ce roman qui ne laissera pas de grands souvenirs.
Un
grand merci à Babélio et aux éditions Versilio pour la lecture de
ce livre dans le cadre d’une opération masse critique.
Les notes de la
mousson, Fanny Saintenoy
Versilio, Avril 2015
120 pages
4ème de
couverture :
Kanou
est un petit prince choyé par tous, il grandit dans la douceur et les couleurs
de Pondichéry. Mais sa mère, Galta, rêve de quitter l’Inde qui ne l’a jamais
acceptée.
Quand
elle remonte le fil de son passé, Galta découvre les vestiges d’un secret de
famille qui va mettre en péril le monde idyllique de son fils.
Seule
Angèle, à Paris, connaît l’histoire
douloureuse qui les lie tous les trois, une vérité sombre qui changera leurs
destinées.
A propos de l’auteur :
Fanny
Saintenoy est née en 1971 et vit à Paris avec ses deux enfants. Après avoir été
professeur de français langue étrangère, et assistante au secrétariat particulier
de Bertrand Delanoë, elle travaille aujourd'hui pour Paris Musées.
Son
premier roman « Juste avant » a connu un large succès critique et public, il a
été sélectionné sur de nombreuses listes de prix littéraires et a été traduit
en hébreu. En mars 2013, elle a participé au roman choral "Qu4tre"
chez Fayard, avec trois autres romanciers de la rentrée 2011. Elle écrit aussi
des poèmes notamment en lien avec d'autres artistes, danseuses et surtout
photographes.
Ton manque d'enthousiasme ne m'incite pas à découvrir ce roman.
RépondreSupprimerDommage, c'est un environnement qui m'aurait bien plu.
RépondreSupprimerMême impression, écriture billet en cours
RépondreSupprimer