Lui,
Werner, jeune prodige allemand des ondes radio ; Elle, Marie-Laure, jeune
fille devenue aveugle, et réfugiée à St Malo avec son père, serrurier du muséum
d’histoire naturelle embarquée à son insu contre l’ennemi.
Nous
ne sommes pas dans un énième roman sur la seconde guerre mondiale. Anthony Doerr
a écrit une fiction ayant principalement pour cadre la ville de Saint Malo,
découverte quelques temps auparavant lors des « étonnant voyageurs ».
Ce
bon gros roman, qui sent bon le livre de l’été -qu’on n’y voit surtout pas une connotation
négative de ma part-croise les destins de nos deux personnages principaux, auxquels
viendront se rajouter une vielle domestique attachante, un joaillier obnubilé
par la quête d’un mystérieux diamant maudit. Les époques se croisent également
pour au fur et à mesure que l’on avance dans le roman finalement se confondre.
Les
chapitres sont courts, et nombreux pour donner vie, et du rythme .On ne
recherchera pas le grand style littéraire dans ce roman, et un prix Pulitzer
semble sans doute un peu exagéré pour un ouvrage plus grand public que
littéraire.
Ceci étant, il s’agit d’une histoire à
laquelle on accroche d’emblée, qui se lit aisément, dont les personnages nous
deviennent vite familiers et qui donne
un plaisir de lecture indéniable. Et parfois, cela fait un bien fou.
Toute la lumière que
nous pouvons voir, Anthony Doerr
Albin Michel, Mai
2015
610 pages
Prix Pulitzer 2015
4ème de
couverture :
Véritable
phénomène d’édition aux États-Unis, salué par l’ensemble de la presse comme le
meilleur roman de l’année, le livre d’Anthony Doerr possède la puissance et le
souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il
nous entraîne, du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération,
dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l’existence :
Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner,
un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les
talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.
En
entrecroisant avec une maîtrise éblouissante le destin de ces deux personnages,
ennemis malgré eux, dans le décor crépusculaire d’une ville pilonnée par les
bombes, Anthony Doerr dessine une fresque d’une beauté envoûtante. Bien plus
qu’un roman sur la guerre, Toute la lumière que nous ne pouvons voir est une
réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même
les heures les plus sombres ne pourront parvenir à détruire la beauté du monde.
A propos de l’auteur :
Couronné
par plusieurs prix prestigieux et finaliste du National Book Award, Anthony
Doerr bâtit une œuvre étonnante et inclassable. Après Le nom des coquillages
(2003), À propos de Grace (2006) et Le mur de mémoire (2013), Toute la lumière
que nous ne pouvons voir a créé l'événement : en tête des meilleures ventes
depuis près d'un an, vendu à deux millions d'exemplaires aux États-Unis, il est
en cours de traduction dans une quarantaine de langues et sera prochainement
adapté au cinéma.
Pour le challenge d'Enna, catégorie pronom personnel sujet (3 ème ligne)
Pour le challenge de Bianca.
hasard, je viens de publier mon billet aujourd'hui !
RépondreSupprimerJe viens d'aller voir ton billet, et y répondre
SupprimerTu rejoins donc le côté grand public de ce roman évoqué par Jérôme et Clara. Alors, pas de précipitation, je verrai plus tard en bibliotheque.
RépondreSupprimerOui, pas de précipitation; On en fait sans doute un peu trop dans la presse Mais un livre qui peut convenir dans certaines circonstances.
SupprimerEffectivement, ce côté grand public a été souligné par Jérôme. Ce n'est pas une tare, bien évidemment, surtout si le roman est bon. Mais pour un Pullitzer, on attend un peu plus...
RépondreSupprimerTout à fait. Il ne faut pas bouder son plaisir pour une histoire attachante, même si la littérature n'y est pas vraiment.
Supprimer650 pages, un gros pavé !!
RépondreSupprimerJe suis en train d'en lire un, je vais donc attendre pour celui-ci