dimanche 24 mai 2015

Toute la lumière que nous ne pouvons voir



Lui, Werner, jeune prodige allemand des ondes radio ; Elle, Marie-Laure, jeune fille devenue aveugle, et réfugiée à St Malo avec son père, serrurier du muséum d’histoire naturelle embarquée à son insu contre l’ennemi.
Nous ne sommes pas dans un énième roman sur la seconde guerre mondiale. Anthony Doerr a écrit une fiction ayant principalement pour cadre la ville de Saint Malo, découverte quelques temps auparavant lors des « étonnant voyageurs ».

Ce bon gros roman, qui sent bon le livre de l’été  -qu’on n’y voit surtout pas une connotation négative de ma part-croise les destins de nos deux personnages principaux, auxquels viendront se rajouter une vielle domestique attachante, un joaillier obnubilé par la quête d’un mystérieux diamant maudit. Les époques se croisent également pour au fur et à mesure que l’on avance dans le roman finalement se confondre.

Les chapitres sont courts, et nombreux pour donner vie, et du rythme .On ne recherchera pas le grand style  littéraire dans ce roman, et un prix Pulitzer semble sans doute un peu exagéré pour un ouvrage plus grand public que littéraire.
 Ceci étant, il s’agit d’une histoire à laquelle on accroche d’emblée, qui se lit aisément, dont les personnages nous deviennent vite familiers et  qui donne un plaisir de lecture indéniable. Et parfois, cela fait un bien fou.

Toute la lumière que nous pouvons voir, Anthony Doerr
Albin Michel, Mai 2015
610 pages
Prix Pulitzer 2015


4ème de couverture :
Véritable phénomène d’édition aux États-Unis, salué par l’ensemble de la presse comme le meilleur roman de l’année, le livre d’Anthony Doerr possède la puissance et le souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l’existence : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.

En entrecroisant avec une maîtrise éblouissante le destin de ces deux personnages, ennemis malgré eux, dans le décor crépusculaire d’une ville pilonnée par les bombes, Anthony Doerr dessine une fresque d’une beauté envoûtante. Bien plus qu’un roman sur la guerre, Toute la lumière que nous ne pouvons voir est une réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même les heures les plus sombres ne pourront parvenir à détruire la beauté du monde.
A propos de l’auteur :
Couronné par plusieurs prix prestigieux et finaliste du National Book Award, Anthony Doerr bâtit une œuvre étonnante et inclassable. Après Le nom des coquillages (2003), À propos de Grace (2006) et Le mur de mémoire (2013), Toute la lumière que nous ne pouvons voir a créé l'événement : en tête des meilleures ventes depuis près d'un an, vendu à deux millions d'exemplaires aux États-Unis, il est en cours de traduction dans une quarantaine de langues et sera prochainement adapté au cinéma.
 Pour le challenge d'Enna, catégorie pronom personnel sujet       (3 ème ligne)
Pour le challenge de Bianca.

7 commentaires:

  1. hasard, je viens de publier mon billet aujourd'hui !

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    1. Je viens d'aller voir ton billet, et y répondre

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  2. Tu rejoins donc le côté grand public de ce roman évoqué par Jérôme et Clara. Alors, pas de précipitation, je verrai plus tard en bibliotheque.

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    1. Oui, pas de précipitation; On en fait sans doute un peu trop dans la presse Mais un livre qui peut convenir dans certaines circonstances.

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  3. Effectivement, ce côté grand public a été souligné par Jérôme. Ce n'est pas une tare, bien évidemment, surtout si le roman est bon. Mais pour un Pullitzer, on attend un peu plus...

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    1. Tout à fait. Il ne faut pas bouder son plaisir pour une histoire attachante, même si la littérature n'y est pas vraiment.

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  4. 650 pages, un gros pavé !!
    Je suis en train d'en lire un, je vais donc attendre pour celui-ci

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