Comme
tout le monde, je croyais que Seule le silence était le premier ouvrage de l’auteur ;
et comme beaucoup j’ai été bluffée par la maturité de ce dernier depuis le
début. Et bien entendu, j’ai continué mon petit bonhomme de chemin.
Et
j’apprends que nenni ; Ellory nous avait caché son tout premier roman. Sonatine
est là !! Et nous en fait profiter dans une toute nouvelle collection
destinée aux trucs qui datent un peu, mais qui néanmoins valent le coup .
Voilà
donc un bon gros roman dans un format à mi-chemin entre le poche et le
broché ; la tranche bien souple, les feuilles épaisses. Bref le truc idéal
dans le sac de plage, sur la tablette de train, ou d’avion. Raté, je ne suis ni
en train de me dorer la couenne, ni en partance pour un ailleurs (ça va venir) ;
je suis tout bêtement cloitrée par cette chaleur qui n’en finit pas en
attendant de repartir bosser….mais ça le fera quand même !!
C’est
donc l’histoire d’une amitié, d’un meurtre, d’une folie, d’un pays, de toute
une époque, d’un système.
C’est
l’histoire d’un gamin victime de lui-même et des autres, et qui dans l’attente
de sa prochaine exécution n’a plus rien d’autre à faire qu’à raconter son
histoire, ainsi que l’Histoire.
Je
passe rapidement quelques "maladresses de jeunesse" qui au fond ne
sont guère gênantes. Car Ellory parvient à faire de cette confession un récit
saisissant, touchant, et d’une grande profondeur. D’une histoire que l’on sensé
connaitre d’emblée, il réussit à monter un suspense qui tient parfaitement tout
au long de ces 512 pages qui se dévorent avec à la fois gourmandise et effroi.
Décidément
RJ Ellory est en grand.
Papillon de nuit, R.J
Ellory
Sonatine+, Juin 2015
512 pages
4ème de
couverture :
Après
l’assassinat de John Kennedy, tout a changé aux États-Unis. La société est
devenue plus violente, la musique plus forte, les drogues plus puissantes que
jamais. L’Amérique a compris qu’il n’y avait plus un chef, un leader du pouvoir
exécutif, mais une puissance invisible. Et si celle-ci pouvait éliminer leur
président en plein jour, c’est qu’elle avait tous les pouvoirs.
C’est
dans cette Amérique en crise que Daniel Ford a grandi. Et c’est là, en Caroline
du Sud, qu’il a été accusé d’avoir tué Nathan Vernet, son meilleur ami.
Nous
sommes maintenant en 1982 et Daniel est dans le couloir de la mort. Quelques
heures avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières
confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d’être aussi
simples qu’elles en ont l’air. Et que la politique et l’histoire des sixties ne
sont pas qu’une simple toile de fond dans la vie de Daniel, peut-être lui aussi
victime de la folie de son temps.
A propos de l’auteur :
Je
ne le présente plus…et je suis une fan….
Pour le challenge d' Enna, catégorie animal(5ème ligne)
Pour le challenge de Bianca.
J'aime beaucoup Ellory, je ne vais donc pas passer à côté de celui-ci. Je le note.
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