jeudi 9 avril 2015

L'effet papillon



Je me répète… à chaque fois je dis  vivement le prochain… Je l’attendais,  l’ai mis aussi vite dans mon cabas, et l’ai lu  aussi vite que possible… et à nouveau je redis vivement le prochain !! Cela tombe bien, il parait qu’il  y en 11 au total…. Gageons que les 6 épisodes suivant seront aussi bons, voire meilleurs !!!

« Car ce garçon était le battement d’aile du papillon en Amérique  du sud qui pouvait provoquer une tornade  au Japon. Il était celui qui renverse le premier domino et provoque la chute de tous les autres. »

Une chose en  entrainant une autre, qui elle -même en entraine une autre et ainsi de suite…. Avec au  milieu un gosse qui malgré lui se retrouve l’ennemi n°1 à abattre de toute urgence.

Marco est un gamin des rues, d’une famille de « gitan » qui ne sait trop d’où il vient, de qui il est le fils, et entrainé à des actes pas très légaux par des gens pas du tout propres sur eux.

Voilà Marco dans une course contre la montre, tiraillé entre une famille dont il ne sait pas grand-chose, des évènements tragiques auxquels il assiste bien impuissant,  des individus  qui n’ont pas intérêt à ce qu’il parle, et des forces de l’ordre qui comprennent au fil du temps qu’il est la pièce maitresse  du puzzle.

Ce n’est pas tant la résolution  de l’affaire qui est en jeu ici, car d’emblée le lecteur comprend la trame de l’histoire, et parvient à situer qui est qui, et qui fait quoi.

Jussi Adler Olsen  met l’accent sur le travail du département V et son trio de choc. C’est que, comme partout, la Police se réorganise, des gens s’en vont et sont remplacés par d’autres qui veulent y mettre leur patte. Carl Mørck doit défendre la pérennité de son service et par ricochet ses 2 collaborateurs dont l’originalité ne fait pas toujours l’unanimité. Assad se fait toujours aussi énigmatique, tandis que Rose s’installe bien dans son rôle et  dans son originalité. Saurons-nous un jour qui est vraiment Assad, et ce qui l’a mené là ? Le suspense est bien entretenu….

Jussi Adler Olsen, prend le temps d’installer son affaire, puis les choses s’accélèrent, et prennent le lecteur à la gorge jusqu’au bout.
Il y mêle les problèmes actuels que connaissent tous pays européens : la corruption politique et administrative, l’imbrication du milieu financiers et de l’aide au développement, et la place des clandestins dans nos sociétés.

Petite particularité appréciable chez Adler : tout en instaurant une certaine continuité dans sa série consacrée au département V, il fait différent à la fois tant dans le sujet que dans la manière d’aborder les choses. On s’attend à retrouver le fonctionnement du livre précédent, et bien non ! Et c’est pour cela qu’on en redemande, et une fois le livre refermé, je me dis : vivement le prochain !!

L’effet papillon, Jussi  Adler Olsen
Albin Michel, Janvier 2015
650 pages

 

4ème de couverture :

Si William Stark n’avait pas été intrigué par un SMS envoyé du Cameroun, René Ericksen, son boss au Bureau d’Aide au Développement, n’aurait pas été obligé de se débarrasser de lui. Si Marco, un jeune voleur gitan n’avait pas trouvé refuge là où le cadavre putréfié de Stark végète depuis trois ans, son oncle, chef d’un réseau mafieux, n’aurait pas lancé ses hommes à ses trousses à travers tout Copenhague pour l’empêcher de révéler à la police l’existence de ce corps qu’il a enterré de ses propres mains...

Pour stopper cet engrenage de la violence, l’inspecteur Carl Mørck et l’équipe du Département V doivent retrouver Marco. Et remonter la piste d’une affaire dont les ramifications politiques et financières pourraient bien faire vaciller l’intégrité politique du Danemark.

A propos de l’auteur :

On ne présente plus le danois Jussi Adler-Olsen, abonné aux premières places des listes de best-sellers dans le monde entier. Ancien éditeur, il connaît un succès sans précédent avec Département V, série best-seller qui devrait au total compter onze volumes.

Cette série a été récompensée par les prix scandinaves les plus prestigieux: le Prix de la Clé de Verre du meilleur thriller scandinave, le Prix des Lauriers d'Or des Libraires et le Prix des Lecteurs du meilleur livre danois.

En France, Miséricorde a été récompensé par le Grand Prix des Lectrices de ELLE 2012 et le Prix des lecteurs du Livre de Poche 2013.

La série est traduite ou en cours de traduction dans plus de 40 pays, et s'est déjà vendue à plus de 10 millions d'exemplaires dans le monde.


 Pour le challenge d'Enna catégorie :Animal (3ème ligne) 

Pour le challenge de Bianca.

3 commentaires:

  1. Et bien en voilà une bonne nouvelle ! Je me suis procurée ce tome il y a quelques jours mais je dois encore lire son précédent auparavant. De bonnes lectures en attente visiblement :-)

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  2. Il faudra que j'essaie. J'ai retenu le 1er de la série à la bibliothèque.

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  3. Au moins, cela me donne envie de me plonger dedans

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